rosa agrestis et le rosier duc de cambridge à la roseraie de Gérenton à Bédoin

Bye! Bye! friche, bonjour jardin!

On passe de longues heures au jardin, on défriche, on plante, on désherbe, on imagine comment deviendront les choses. Puis un beau matin du mois de mai, on voit apparaître les premières fleurs et le jardin prend forme.Tout est loin d’être terminé dans le jardin, mais les jardins ne sont jamais terminés, ils évoluent sans cesse. Cependant, on peut commencer à parler de jardin, on peut se poser à l’ombre d’un chêne et admirer les floraisons.

Allez, je vous emmène!

Avant d’entrer dans la roseraie, on longe le potager où trois rosiers mènent le bal. Au dessus du potager, on trouve Félicité et perpétue. Une liane aux boutons roses, aux fleurs blanches très doubles formant de splendides petits pompons.

Juste à côté s’étale le rosier Mozart , un rosier hybride de moschata et à la vigueur et la floribondité exceptionnelle! Les fleurs viennent en petits bouquets et sont roses avec le cœur blanc.

Sur la pergola du potager trois pieds du grimpant Albertine sont en vedette. Les bourgeons sont d’une rare beauté , les fleurs embaument l’air autour. Le rosier n’est pas remontant mais sa floraison est si longue et spectaculaire qu’on lui pardonne son unique floraison.

On longe le jardin par le massif du pommier de Papy Jean.C’est un massif comme un clin d’œil à mon grand père, arboriculteur, producteur de pommes golden. Je repense aux allées de pommiers bien alignés et palissés à l’horizontale de son exploitation. Mon pommier a peu à voir avec les siens, tant il pousse libre et non contraint dans la roseraie. Les rosiers York and Lancaster, Hebe’s Lip et Celsiana côtoient rosa agrestis, rosier botanique du jardin.

On fait le tour du chêne qui abrite à son ombre dorycnium hirsutum, de grands coussins de plantes grises velues très douces. En contournant le chêne, on longe le massif du pommier de papy Jean dans l’autre sens. Le grand rosier Adélaïde d’Orléans part à l’assaut de la structure en bois d’orme.

Dans le massif du pommier,entre le pommier et le rosier botanique rosa tomentella, on trouve des floraisons roses tendres, jaunes orangées et roses pourpres. Ici nous apercevons au premier plan René d’Anjou, puis la généreuse floraison de Charles de Mills, et à droite du néflier, les fleurs de William Lobb. Sur le côté gauche il y a Pénélope et la petite Lisette. A l’arrière plan, la floraison a fait se coucher sur le sol , la haie de rosiers Alba.

le massif du pommier de Papy Jean dans la roseraie de Gérenton. Au premier plan les rosiers william lobb, charles de mills rené d'anjou et petite lisette

Continuons la visite, derrière le pommier on arrive sur la pergola. A l’arrière de la pergola, on trouve de grandes lianes, là il faut encore un effort d’imagination car les grandes lianes sont juste arrivées cet hiver.

Les bancs-chaises sous la pergola et la vue sur le massif "Le carré d'Héléne" avec le Ventoux en fond. Paysage à la roseraie de Gérenton à Bédoin.

Au fond de la pergola , on accède au carré d’Hélène, ce carré est planté de roses de rescht, du rosier Delambre et du rosier moussu Duc de Cambridge. On le voit d’un côté , de l’autre puis dans son ensemble avec rosa agrestis et rosa tomentella.

En quittant le carré d’Hélène, on passe près d’un tout jeune massif à côté du grand chêne vert. On passe sous les arches plantées de Paul’s Himalayan Musk, Rosa Helenae et Lykkefund. On accède alors au jardin pourpre, encore tout jeune, les rosiers demandent à s’étoffer, Patience…

On termine la visite par la place de Colonel Fabien où les floraison rouges viennent chatouiller les roses simples des églantiers.

un rosier ancien de couleur rouge au pied du rosier botanique rosa canina tomentella

Bon dé-confinement au jardin et à bientôt!